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DEMAIN NOUS SERONS TOUS DES MÉTIS

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  je suis né à Alger d'une famille d'immigrés Italiens et juifs-Espagnols et me suis marié avec une fille d'origine Kabyle. Mon père était communiste dans sa jeunesse et m'a élevé loin de toute religion. Mes enfants ont des contacts dans tous les pays et ma fille cadette rêve d'aller vivre à Séoul en Corée du Sud. Si je ne crois pas en Dieu tel qu'il est habituellement perçu et si je reste à l'écart de toute société initiatique je ne serais pas hostile à la vision maçonnique du "Grand Architecte de l'Univers". Notre humanité se transforme au rythme du développement scientifique ; il faut se faire à l'idée que "les temps changent" et qu'il faut s'adapter pour survivre. nos mentalités doivent évoluer (intolérance ?! racisme ?!) et certains croyants devront, bon gré mal gré, intervenir pour adapter enfin leur religion séculaire au monde actuel ! Si l'avortement ou le divorce n'ont jamais été des choix faciles, rien ne...

QUEL AVENIR POUR LA FRANCE ?

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  La première chose qui me choque aujourd'hui, c'est le niveau intellectuel de nos concitoyens. Si ce fut sous la forme d'une boutade que l'humoriste Jean Yann avait lancé cet aphorisme "Il est interdit d'interdire", n'empêche qu'il a été repris en Mai 68 avec une résonnance particulière dans ce contexte de révolte annonçant la contestation de toute forme d'autorité et également ce qui se rapportait à l'éducation et l'école. Puis, dans les années 80, on commença à s'alarmer sur l'orthographe en ruine. Quarante-quatre ans plus tard, c'est dramatique. Non seulement les services de l'éducation nationale sont défaillants, mais au sein même de nos familles, les parents n'assument plus leur rôle. Si l'on ajoute à cela une évolution technologique à laquelle nous ne sommes pas préparés, c’est-à-dire la révolution numérique avec l'internet, le téléphone mobile et l'envahissement des réseaux sociaux, c'est la...

1945 extrait de "Ma vérité sur l'Algérie n'est pas dans les livres d'histoire" (Chez Amazon KDP)

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  1945 Je suis né à Alger au début de l’année 1945, et j’y suis resté jusqu’à ce que les évènements nous obligent à en partir comme beaucoup d’autres. J’étais fils unique car ma mère avait dû faire des choix pour conserver son emploi. Après la guerre, en 1945, il n’y avait pas encore de Sécurité Sociale, et puis le lait manquait toujours. J’ai donc été nourri en partie avec du lait de « bourrique », et c’est peut-être pour cela que je suis aussi têtu.   J’ai grandi dans une famille aux origines très mélangées. Du côté de ma mère, c’était la branche espagnole, et chez mon père, la branche italienne. Les récits que j’entendais sur la France d’antan parlaient souvent de la misère et d’un exode nécessaire. Tous les documents et actes que j’ai pu récupérer sur mes ancêtres montrent des familles vivant dans une réelle précarité. Mes grands-parents, boulangers et maçons, tous de forte stature, semblaient être les rescapés d’une époque où les plus faibles ne survivaient pa...

Préface de "Ma vérité sur l'Algérie n'est pas dans les livres d'histoire" (Chez Amazon KDP)

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  Quand je lis certains ouvrages historiques sur l’Algérie, il m’arrive souvent d’avoir les cheveux qui se dressent sur la tête tant les récits sont loin de la réalité, formatés par une certaine idéologie et surtout les mensonges politiques. Quand on parle de situations que l’on n’a pas vécues, il faut être très prudent, surtout en matière de faits historiques, car on risque d’évoquer des faits en partie inexacts, voire sortis de leur contexte, voire totalement faux. C’est un peu comme la fête du 14 juillet dont on nous avait parlé jadis comme étant la fête Nationale de la France, jour anniversaire de la libération de centaines de prisonniers injustement « embastillés ». A la faveur d’un exposé dont m’avait chargé mon professeur d’histoire en 1963, j’ai découvert que les insurgés n’y trouvèrent finalement que sept prisonniers dont quatre faussaires, enfermés là depuis deux ans, un fou, qui avait été placé ici à la demande de sa famille, un comte jugé coupable d’inceste, e...

Préambule de "Ma vérité sur l'Algérie n'est pas dans les livres d'histoire" (Chez Amazon KDP)

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  Un jour de l’année 2017, mon fils, aîné, me rapporta des propos ahurissants tenus par sa professeure de français sur les européens d’Algérie, à partir de l’étude du texte « l’Étranger » d’Albert Camus. Elle fit des amalgames douteux, employant des formules simplistes du genre « tous les Français d'Algérie étaient des colons qui ont maltraité les populations arabes…ils se tenaient à l’écart, inscrivant leurs enfants dans des écoles privées pour qu'ils ne côtoient pas ces indigènes…ce que ces Français ont fait en Algérie était un crime contre l'humanité ». En fait, cette dame semblait plus préoccupée de jouer les chevaliers de l'antiracisme que de l'étude objective des textes littéraires comme devait le faire un professeur de français. Par son discours, elle attisait les rancœurs et la haine au lieu d’apprendre à nos enfants comment mieux vivre ensemble maintenant. Je décidais donc de saisir la proviseure du lycée à qui j’écrivis en substance ceci : «...

AFFAIRE SEZNEC - 1923

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  Article de Christophe BOLTANSKI Publié le 5 octobre 2006 à 23h34 - Libération   Enquête Bonny, l’homme du déshonneur Pierre Bonny a mené l’enquête sur le crime dont fut accusé Guillaume Seznec en 1923. Aujourd’hui, l’ultime réexamen du dossier par la Cour de révision donne l’occasion de revenir sur le rôle de ce flic sans scrupules.   Dans les annales judiciaires, l’inspecteur Pierre Bonny entre en scène au moyen d’une machine à écrire, de marque Royal-10, à caractères « Elite », portant le numéro de série X434 080. La fameuse « Royale » du procès Seznec. Une preuve irréfutable pour le ministère public. Une machination, selon la défense. Elle va conduire un homme au bagne.   Le 6 juillet 1923, Pierre Bonny débarque ainsi pour une troisième perquisition chez Guillaume Seznec, un négociant en bois de Morlaix soupçonné du meurtre de Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère volatilisé un mois et demi plus tôt. Pendant que ses collègues examinen...

DE LA NOTATION DES FONCTIONNAIRES EN 1934 – UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL #evaluationdesagents #performancepublique #notationadministrative #evaluationdelafonctionpublique #evaluationdesfonctionnaires #evaluationdesagentspublics #gestiondesressourceshumaines #evaluationdelaperformance #notationdesfonctionnaires #evaluationdesagentsdeletat #evaluationdesagentspublics #gestionpublique #evaluationdesservicespublics #evaluationdesemployes #evaluationdesfonctionspubliques

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  Circulaire du 27 septembre 1934 Cette circulaire au ton sulfureux est celle d'Albert SARRAUT, Ministre de l'Intérieur sous le gouvernement de Gaston DOUMERGUE [A. SARRAUT : Sénateur Gauche Démocratique]. Sans m'appesantir sur les idées politique et prises de position de cet homme, je ne peux m'empêcher de saluer ce texte qui est une vraie pépite, tant il fustige "le manque de courage.. et la veulerie de certains chefs de service qui donnent à leurs subordonnés des notes "qui ne signifient plus rien…et qu'il devient impossible de distinguer de l'agent médiocre ou même franchement mauvais, le fonctionnaire de mérite, finalement victime de cet égalitarisme coupable, alors que seul pourtant il a droit à la sollicitude de ses chefs." Les "incidents récents" dont parle le ministre de l'époque font référence à l'affaire SEZNEC (voir l'article concerné sur mon Blog) où s'illustra un policier trop bien noté, l'inspecteur BON...