QUEL AVENIR POUR LA FRANCE ?


 

La première chose qui me choque aujourd'hui, c'est le niveau intellectuel de nos concitoyens. Si ce fut sous la forme d'une boutade que l'humoriste Jean Yann avait lancé cet aphorisme "Il est interdit d'interdire", n'empêche qu'il a été repris en Mai 68 avec une résonnance particulière dans ce contexte de révolte annonçant la contestation de toute forme d'autorité et également ce qui se rapportait à l'éducation et l'école. Puis, dans les années 80, on commença à s'alarmer sur l'orthographe en ruine.

Quarante-quatre ans plus tard, c'est dramatique. Non seulement les services de l'éducation nationale sont défaillants, mais au sein même de nos familles, les parents n'assument plus leur rôle. Si l'on ajoute à cela une évolution technologique à laquelle nous ne sommes pas préparés, c’est-à-dire la révolution numérique avec l'internet, le téléphone mobile et l'envahissement des réseaux sociaux, c'est la catastrophe. Le siècle de l'image, de l'immédiateté, du consumérisme, dans une société où règne déjà une misère intellectuelle et une absence de spiritualité et de valeurs morales nous prédispose à devenir un peuple de moutons. Il n'est donc pas étonnant que nos hommes politiques qui ont bien compris la chose, utilisent de plus en plus des méthodes de communication adaptées pour mieux nous manipuler, nous faire prendre "des vessies pour des lanternes" afin de rester au pouvoir coûte que coûte malgré leur incompétence et leur incapacité à maintenir l'ordre dans cette société où certains vont même jusqu'à gifler le président de la république ! Peut-on Imaginez Le Général De Gaulle ou le Président Georges Pompidou se faisant gifler de la sorte ?  

Et pendant  ce temps-là, le peuple trime comme il peut avec un coût de la vie en augmentation permanente, une violence urbaine quotidienne face à une police paralysée, une jeunesse désemparée et souvent livrée à elle-même. Il n'est donc pas étonnant dans ce contexte, que l'existence de certains devienne une souffrance au point qu'ils sombrent dans  l'éthylisme ou la consommation de médicaments du bonheur et autres psychotropes, à moins qu'ils ne soient récupérés par des marchands de paradis religieux pour imbéciles qui travaillent pour le compte de puissances étrangères ennemis de notre démocratie. Ai-je été clair ?

Il ne s'agit pas de désigner à la vindicte populaire tel ou tel de nos concitoyens ou communautés. Le mal ne vient pas de l'oriental ou de l'occidental, pas plus que du juif, de l'arabe, de l'africain, du catholique, etc…Il y a des bons et des mauvais partout. De la même façon qu'il y avait, dans les trachées de Verdun, des soldats allemands capables d'aller sympathiser (discrètement) avec leurs adversaires d'en face, il y a dans les communautés où certains se sont livrés à des actes de barbarie pour des pseudo-motifs religieux, des gens clairvoyants et saints d'esprit qui sont horrifiés de ces comportements. Comme je l'ai déjà écrit dans mon livre "Arrêtez le massacre" (Paru chez Amazon KDP), s'il m'est insupportable de voir torturer des chrétiens d'orients ou des juifs, je n'accepte pas que mes amis marocains soient obligés de se cacher pour aller prier à la mosquée.

Malheureusement, nous ne rattraperons pas facilement le temps perdu dans ce manque d'éducation car cela fait trop longtemps que tout part à vau-l'eau. J'ai relevé cette citation qui serait attribuée à un sage chinois, il y a plusieurs siècles : « Si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en vies humaines. Il suffit de détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans et vous aurez un pays constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera très facile de les vaincre. »

Essayer d'alerter l'opinion publique en écrivant des livres sur ce sujet ? C'est une bonne question. Mais la réponse est qu'il ne sert plus à rien d'écrire des choses sérieuses, d'abord parce qu'aucun éditeur de voudra de votre manuscrit et ensuite parce que trop peu de gens prennent le temps de lire aujourd'hui.

Comment éviter que notre démocratie avec sa laïcité et ses principes de liberté, d'égalité et de fraternité soit prise en otage par ces ennemis qui ne disent pas leur nom mais que tout le monde connait ?

Je pense que cela commence par le rétablissement de l'ordre et une justice implacable et impartiale pour que l'État soit enfin respecté. Trop souvent, certains confondent bonté et faiblesse. J'en retiens pour preuve ce qui était arrivé à mon fils au collège quand il avait dû - pour qu'on le laisse tranquille -  "casser la figure" (et les mots ne sont pas trop forts) à ce garçon qui ne cessait de le harceler. Le lendemain, il fut accueilli comme une vedette par ses camardes. J'ai également ce souvenir d'un élève en classe de troisième à l'école Aumerat d'Alger, qui avait reçu une gifle magistrale du professeur de mathématiques parce qu'il avait traité ce professeur "d'âne" (Ya Hmarr). Étonnamment, cet élève, complètement sonné et la joue rouge avait dit devant ses camarades, parlant de ce professeur : "C'est quand même un brave type !". Le dicton "Dieu a donné la force au plus juste" faisait déjà recette.

J'en revient donc toujours à cette fable de Lafontaine "Le loup et l'agneau" avec cette morale terrible "la loi du plus fort est toujours la meilleure", qui, même si elle est injuste, s'impose parfois quand nous n'avons plus d'autre choix. J'ai repris dans mon dernier livre ce vieux proverbe arabe "Ne vous installez pas dans un pays où le roi n'est pas respecté".


Certains se mettent à fuir la France ; mais pour aller où ? J'ai toujours pensé comme le disaient mes parents que l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. Après l'Algérie, j'ai connu la Suisse, l'Italie et l'Espagne (de ma grand-mère), les États-Unis et j'ai fait un périple dans l'Ex-URSS. Je ne peux me résoudre à quitter mon pays. Il faudra donc nous battre pour rétablir l'ordre, la justice, l'éducation et arrêter cette machine infernale qui nous fait croire que l'augmentation du coût de la vie est inéluctable car il y a un grand ménage à faire parmi tous ces voleurs qui profitent du système. De simples exemples de vols et tromperies peuvent éclairer ce propos :

1)      Est-ce que l'augmentation du prix des carburants était inévitable ? N'empêche que certains garagistes se sont bien servis de cette opportunité, témoin celui qui m'a conseillé de reprogrammer ma voiture pour qu'elle fonctionne à l'E85 (éthanol). Une idiotie car mon moteur s'est mis à consommer énormément pendant que le prix du litre de l'E85 grimpait ce qui rendait l'opération inadéquate, sans compter des dysfonctionnements au démarrage. Au passage, ce garagiste m'avait facturé 1400 € ! J'ai donc dû repasser au SP 98 avec une voiture qui fonctionne moins bien maintenant.

2)      Opération de la cataracte. A un certain âge, ce sont des choses qui arrivent mais j'ai mal choisi le chirurgien (qui m'a demandé en plus #900 €) et n'a pas mesuré les complications possibles post-opératoires. Résultat : Six mois après, je vois moins bien qu'avant et j'ai des maux de tête. Alors je consulte un autre chirurgien, dans un centre tout aussi réputé, qui fait réaliser une batterie d'examens sur mes yeux pendant deux heures, me prescrit un traitement pour améliorer les choses, le tout pris en charge à 100%.

3)      En pharmacie : Sans avoir d'ordonnance, je demande une certaine vitamine, dont je connais déjà un laboratoire qui la fabrique pour 4,00 €, mais je ne le précise pas au pharmacien. Il me présente d'abord une boîte à 15,00 € et je lui réponds que c'est trop cher pour moi. Avec un grand soupir il va chercher la boîte à 4,00 € en me faisant toute une démonstration sur la qualité du produit à 15,00 €, ajoutant que ce serait dans mon intérêt de le prendre. Sans commentaire.

4)      Dans la grande distribution : Le nombre de produits autrefois accessibles, dont les prix ont augmenté dans des proportions ahurissantes n'est même plus une surprise. Conclusion : nous ne les achetons plus et prenons les plus basiques avec, peut-être, la perspective (puisque nous avons un jardin) de faire comme nos parents et grands-parents pendant les dernières guerres en plantant nos légumes…

5)      Enfin, je ne peux m'empêcher de reprendre ici ce que j'avais déjà écrit dans un article sur la société de consommation : l'exemple de la machine à café.   Un engin qui fonctionne à l’électricité, que l’on peut brancher n’importe où et qui fonctionne avec l’eau du robinet et des dosettes ou capsules de café. Il suffit juste de remplir le réservoir d’eau, placer la dosette (ou capsule) là où il faut, choisir le nombre de tasse souhaité (en général une ou deux) et lancer la machine pour avoir très rapidement son café sans beaucoup d’effort. De plus, selon la marque de la dosette, il peut être excellent. Comme presque tout le monde, nous avons acheté cette machine. Il y en a pour tous les prix de 20 € à 250 €. Ensuite, il faut choisir les dosettes (ou capsules) qui vont avec la machine.  Pour les capsules, les prix vont de 70 € la boîte de 200 à 4,29 € la boîte de 16. Pour les dosettes, les prix vont de 21,42€ la boîte de 54 à 3,25€ la boîte de 48. Donc, avec une machine à café basique de 20 € et des dosettes au prix minimum de 3,25 € les 48 unités, j’arrivais à une dépense en dosettes de # 20 € par mois pour 6 personnes soit 240 € (plus la consommation électrique) par an, ce que j’ai trouvé excessif pour un café de qualité moyenne. Qu’en aurait-il été si j’avais acheté des dosettes de meilleures qualité ? Alors j’ai choisi d’utiliser une cafetière italienne à 28 € avec du café moulu au prix minimum de 1,15 € les 250 grammes et je suis arrivé à une consommation mensuelle de café qui me coûte 4,60 € par mois, soit 55,20 € (plus le gaz) par an. Conclusion, sur ce seul poste, j’économise hors énergie 184,80 € par an avec la seule contrainte d’avoir de nettoyer la cafetière, y mettre l’eau et le café et attendre l’ébullition. Certes, peut être que nos conditions de vie ne nous permettent plus de suivre les mêmes rythmes qu’autrefois. Mais il y a là-dedans une sorte d’encouragement malsain à la paresse, bien exploitée par les industriels : l’histoire des dosettes de café en est un exemple parmi beaucoup d’autres.

 

Je terminerai  par cette affichette que j'ai diffusé sur d'autres réseaux




Quel gouvernement aura le courage de faire le grand ménage qui s'impose ?

Trop de nos concitoyens ont le sentiment d’être trompés et abandonnés, surtout quand ils font preuve de civisme et d’honnêteté et qu’on ne les protège pas en retour, ni contre les profiteurs du système, ni contre les délinquants et criminels qui ne respectent pas l’État de droit.

 

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