DEMAIN NOUS SERONS TOUS DES MÉTIS
je suis né à Alger d'une famille d'immigrés Italiens et juifs-Espagnols et me suis marié avec une fille d'origine Kabyle. Mon père était communiste dans sa jeunesse et m'a élevé loin de toute religion. Mes enfants ont des contacts dans tous les pays et ma fille cadette rêve d'aller vivre à Séoul en Corée du Sud. Si je ne crois pas en Dieu tel qu'il est habituellement perçu et si je reste à l'écart de toute société initiatique je ne serais pas hostile à la vision maçonnique du "Grand Architecte de l'Univers".
Notre humanité se transforme au rythme du développement scientifique ; il faut se faire à l'idée que "les temps changent" et qu'il faut s'adapter pour survivre. nos mentalités doivent évoluer (intolérance ?! racisme ?!) et certains croyants devront, bon gré mal gré, intervenir pour adapter enfin leur religion séculaire au monde actuel ! Si l'avortement ou le divorce n'ont jamais été des choix faciles, rien ne servait de les diaboliser et les religieux de Rome ont su mettre "de l'eau dans leur vin" sur ces questions.
Le problème du droit des femmes
La place des femmes dans nos sociétés a donné lieu des luttes acharnées pour faire reconnaître leurs droits :
- Droit de vote, contraception, autorité parentale conjointe : 1945-1974
- IVG, réforme du divorce, égalité professionnelle : 1975-1993
- Parité femmes-hommes, féminisation des noms de métiers : 1994-2003
- Lutte contre les violences faites aux femmes, suppression des écarts de rémunération : 2004-2016
- Libération de la parole, lutte contre les violences, PMA, bracelet antirapprochement : 2017-2021
- Droit à l'avortement renforcé, premiers congés menstruels, stratégie nationale contre l'endométriose : 2022
…etc….
Je pense que l'une des raisons qui pousse certains fondamentalistes religieux à vouloir imposer leur mode de croyance au monde tient peut-être à leur peur de perdre l'emprise qu'ils ont sur la femme grâce à des préceptes religieux d'un âge barbare.
Exemple de l'Iran : Extrait de l'Article de Lou Chabani du 04 novembre 2022 National Geographic
"Le Shah veut faire de vos filles des prostituées" : c’est avec ce discours que l’ayatollah Khomeini est arrivé au pouvoir », se souvient la docteure Mahnaz Shirali, sociologue et politologue iranienne, professeure à Sciences Po Paris. « La société iranienne de l’époque était encore très traditionaliste et ils [tombèrent] dans le piège. »
Aux origines de ce discours se trouvent pourtant des avancées particulièrement modernes, apportées par la Révolution blanche, aussi appelée la Révolution du Roi. Loin d’un soulèvement populaire, il s’agit en réalité d’une série de mesures avant-gardistes portée par le Shah Mohammad Reza Pahlavi dans l’objectif de moderniser l’Iran et sa société.
Parmi ces réformes, on retrouve nombre de mesures économiques ambitieuses, mais surtout une évolution importante des droits des femmes. « Il leur [donna] le droit de vote, leur [ouvrit] les portes des universités […] et des postes ministériels », explique Mahnaz Shirali. « [Le Shah modernisa] le pays et [cela provoqua] la rage des religieux, qui ne lui [pardonnèrent jamais] de leur avoir accordé le droit de vote. C’était le sujet qui fâchait le plus [l’ayatollah Khomeini]. »
Malgré ces avancées, l’Iran connut par la suite une révolution d’un autre genre, lors de la prise de pouvoir du parti islamiste en 1979. Cette révolte, portée par un fort investissement populaire, fut notamment appuyée et permise par la nature encore conservatrice de la société iranienne. « [L’ayatollah Kohmeini construisit] tout un discours autour des femmes […], les religieux [travaillèrent beaucoup] dessus, et [développèrent] finalement une véritable peur », déplore la sociologue et politologue. « Il y avait des hommes qui étaient royalistes, antireligieux, mais qui étaient contents quand Khomeini [imposa] le voile. Ils disaient que la pudeur était revenue dans le pays. […] Ils étaient très modernes, allaient aux États-Unis, mais ils avaient toujours ces idées arriérées. »
Cette fracture s’observait également entre les femmes elles-mêmes, partagées entre traditions et avancées sociales ; de nombreuses femmes se trouvaient ainsi au sein des manifestations antiroyalistes.
Appelées en 1978 par l’ayatollah lui-même, ce furent alors les femmes des classes sociales les plus basses qui descendirent dans les rues. Originaires de milieux plus ruraux, des milliers de manifestantes se joignirent au soulèvement révolutionnaire, avec notamment des religieuses traditionalistes, pour lesquelles sortir du foyer sans être accompagnée d’un mari ou d’un père semblait jusqu’alors impensable.
À l’issue de ces soulèvements et avec la mise en place de l’État islamique, la place de la femme se trouva à nouveau régie par la charia, sécularisée pendant la Révolution blanche.
Les hautes fonctions politiques leur furent retirées, le port du voile rendu obligatoire, et leur statut réduit à celui de simple propriété du chef de famille, mari ou père. Le droit de vote, qui avait tant scandalisé les traditionalistes, ne leur fut cependant jamais enlevé.]
Le développement des moyens de communication
L'information circule de plus en plus vite tandis que la rapidité des transports rapproche les hommes. Des musiciens des quatre coins du monde jouent ensemble grâce à la technologie du multimédia
Alors, comme John Lennon, imaginons un monde en paix
À quand un vrai chef d'État ?
On sait déjà que la paix, au niveau même de la cellule familiale, avec des enfants obéissants, nécessite forcément des parents qui tiennent leur place. Hélas, tel n'a pas été le cas depuis des décennies avec le développement de la permissivité et l'échec de l'éducation nationale. Trop d'individus sont devenus des ignares, des moutons suiveurs, incapables de réfléchir et facilement manipulables par :
- des politicards sans scrupules qui récupèrent pour leurs fonds de commerce minables des revendications idiotes ;
- des opportunistes fanatiques qui les rallient à leurs cause en leurs promettant des paradis religieux pour imbéciles.
C'est pourquoi, l'électorat avec lequel un vrai dialogue peut s'instaurer est assez mince. Il reste trop de personnes qui n'écouteront que ce qu'elles ont envie d'entendre car leur pensée déjà "limitée" a été formatée par un certain terrorisme intellectuel.
Surtout qu’il y a des questions qu’il ne faut pas aborder, sous peine de déchaîner les passions, entraînant le débat au raz-des-pâquerettes dans des discussions de comptoir de bistrot. Un simple commentaire soit sur la Palestine, l’islam, Israël, Staline, ou Hitler peut vous valoir d’être qualifié soit de sioniste puant, de djihadiste ou de fachiste ! Je ne peux m'empêcher de reprendre ici cette citation de Marie-Ange Guillaume, scénariste et femme de lettres, “Argumenter avec des imbéciles, c'est comme vouloir jouer aux échecs contre un pigeon. Peu importe votre niveau, le pigeon va juste renverser toutes les pièces, chier sur le plateau et se pavaner fièrement comme s'il avait gagné.”
Comme il faut un vrai chef de famille, il faut un vrai chef d'État, un vrai capitaine pour conduire notre pays la France et j'adhère à ce vieux proverbe arabe : "ne vous installez pas dans un pays où le roi n'est pas respecté".
Imaginez le Général De Gaulle ou le Président Pompidou se faisant gifler ?
j'attends ce vrai capitaine qui aura le courage de faire le ménage et qui donnera l'exemple pour nous protéger du fanatisme et du totalitarisme, relancer l'économie, sauvegarder la laïcité et la Paix en redonnant à notre société ses défenses immunitaires.
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